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Si il n'y avait que des mots...

13 octobre 2008

Strip Tease

Non je ne compte pas vous montrer l'intimité de ma vie, mais plutôt celle des autres...

Qui ne connaît pas cette émission dont on était tous férus ?
Pour ceux qui ne sont pas de cette génération, et qui n'ont pas pu en profiter, voici une sélection rien que pour vous.

Je pense qu'on ne peut pas vivre sans.

:)

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18 août 2008

Séance photo pour Inlay Core

inlaycore

Devoir prendre en photo un groupe, c'est pas si facile qu'on le croît.

Jacques a dit, prends ta guitare comme ça. Jacques a dit lève un peu la tête...
En somme, tout un assortiment de mouvements longuement considérés. Et le naturel me direz vous ?

Si je considère que les plus belles photos sont les captures sur le vif, les instants d'une vie. J'arrive alors pour une séance photo avec de gros aprioris, un poids lourd dans le regard.
La séance débute, le mieux est encore d'essayer de détendre tout le monde, et moi la première.

Je tripote, je bidouille les programmes de l'appareil, je me mets en RAW allez tiens, soyons fous... !
Une bière, une cigarette, et hop au boulot !

1 bonne heure de travail. Chacun son tour, tous ensemble :

" HEP regardez par là ! "  " Hey mais j'ai trop une sale gueule pour que tu me décroches un sourire ? "
" Fais moi ta plus grosse tête de killer ? " " Euh bon il faut que je vous dise, musicalement c'est pourri ce que vous faites ! " (CLIC)  ...

Pour être photographe, même occasionnel, je crois qu'il faut surtout être malin.
C'est dingue cette sensation de bien être, ce plaisir procuré à chaque déclic, finir par trouver ce qu'on aime, et pouvoir le faire.

Savoir ce qu'on veut, un peu plus.

http://www.myspace.com/inlaycore

23 juillet 2008

Un coeur de paille sous un soleil de plomb #2

home

Mélange-colis.

Les enceintes grésillent sur Four Tet - Unspoken, un son suave, pour s'éveiller.
Le nez dans le café fumant, le regard perdu dans les profondeurs des vibrations du café, je rêve à un tas de choses.

Je rêve, je respire, je rêve, je meurs.

Un coeur bien trop fragile, quelques morceaux dispersés, un gros bout de coeur dans la tête, en danger. Le coeur de paille. Une chaleur étouffante, des rayons nocifs, et puis, une chaleur réconfortante parfois. Le soleil de plomb.
Pas vraiment besoin de faire un dessin.
La fumée de cigarette s'évapore de ma bouche, et je crois me débarasser naïvement d'un flux important d'émotion.
Envolée de tabac, effacer toutes ces petites voix. Après tout, pourquoi pas ?

Le bonheur éphémère laisse alors place à la mélancolie, la douloureuse, celle qui fait couler les larmes bien trop vite et si facilement.

23 juillet 2008

Un coeur de paille sous un soleil de plomb #1

hopopo

Ce matin là, j'ouvris grand les yeux, grand les oreilles, grand mon nez, et grand ma bouche, y retenant un baillement sévère. Un coup d'oeil à droite, un à gauche : le vide total, personne pour me gâcher une matinée qui s'annonce ensoleillée. Mon pied droit carresse la moquette jusqu'à se poser délicatement, le gauche suit, toutes mes sensations semblent décuplées. Je suis droite, raide comme un piquet, prête à défier la monotonie, et globalement tout ce qui fera entrave à mon bonheur. Mon bras fait glisser le rideau vers la droite, j'ouvre la fenêtre, me penche, ma respiration est saine, c'est frais et fruité, et je me dis que si peu de gens ont la chance de pouvoir sentir la nature dans son intégralité, l'odeur d'herbe fraîchement tondue, l'odeur de la pluie,le chant des oiseaux, des coqs.J'apprécie alors d'autant plus, ces petites douceurs matinales. Le carrelage de l'escalier me fait frissoner, je resserre le noeud de mon gilet, et continue ma petite descente à l'aveuglette.
Le rez de chaussée est sombre, le bois de l'étage craque, je frissonne encore de la fraîcheur du carrelage et m'approche d'une fenêtre. Je décroche les volets et les poussent pour qu'ils aillent taper de chaque côtés, le long du mur : opération réussie. Préparation d'un petit déj' / déjeuner,la pendule affiche 13.00.
Au menu ce midi pour mademoiselle ce sera 2 tartines de pain beurrées, un grand bol de café, une orange sucrée, une tasse de jus de fruits rouges, et une brioche aux pépites de chocolat. Juste de quoi éviter d'avoir à se préparer un vrai repas et tenir au moins jusqu'au goûter voire dîner.
Ce qu'il y a c'est qu'aujourd'hui le café est ni trop chaud ni trop froid, que sa saveur est douce, qu'éplucher mon orange me ravie, que toutes ces petites choses de la vie sont fragiles, parfois considérées comme futiles et insignifiantes, le problème c'est que comme tout humain qui se respecte je me suis rendue compte que ces petits plaisirs faisaient ma vie, et n'y participaient pas seulement, quand je ne les ai plus eu.

23 juillet 2008

Juillet ne m'égaie.

so_strange

Queens of the Stone Age - Make it wit chu
En ce moment ma chanson du matin, celle qui m'accompagne sur la route pour le travail.

Michael Andrews - Mad World
J'ai revu Donnie Darko récemment, et cette chanson à la fin, elle est terrible.

Compay Segundo - Chan Chan
Le titre du Buena Vista Social Club est tout autant magnifique mais Compay Segundo vaut aussi le détour.

dEUS - The Architect
Ce riff me rends dingue.

Le Tigre - Deceptacon
De quoi sauter partout  ou  marcher dans la rue d'un pas rapide, ou encore pousser les gens dans le métro tout en chantant.

Emir Kusturica - Dejan Sparavalo / Bubamara
Chat Noir / Chat blanc -  c'est doux et rigolo.

The Hush Sound - You are the moon
Une superbe chanson.

Radiohead - Where I end and you begin (live 2008)
Ca fait battre mon coeur tout fort.

Four Tet - Unspoken
Un long moment pour rêvasser.

The Herbaliser - Scratch Noise
J'ai remis le nez dedans en écoutant le dernier LP. Ca fait toujours du bien.

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12 juillet 2008

- Un coeur de paille sous un soleil de plomb -

ji

Ouvrir grand les yeux,

d'un coup,

un réveil non pas doux,

non pas difficile,

un réveil comme une révélation.

Et toutes ces choses qu'on avait mise de côté,

de peur d'être jugé,

assigné à comparaître,

emprisonné,

trois mois de frustration,

peut être plus,

à un moment j'ai cessé de compter les jours.

Comme un décès de l'âme, comme un coeur de paille sous un soleil de plomb.

( Introduction ) Suite à venir.

10 juillet 2008

Main Square Festival - Arras - 6 juillet 2008

thom__

http://www.youtube.com/watch?v=VaVoD6fnCa4

Une programmation de folie pour un lieu mythique. Le week-end dernier, le choix était difficile parmi tant de festivals, mais s'il fallait n'en conserver qu'un, c'était celui-ci. Avec Vampire Weekend, The Wombats, The Do, Sigur Ros et Radiohead réunis sur une seule et même scène, la journée s'annonçait forte en émotions.

C'est avec Vampire Weekend que la Grand' Place d'Arras s'échauffe. Un premier concert un peu difficile, avec un public dissipé et peu réceptif. Pourtant les musiciens se donnent à fond, bien qu'ils ne semblent pas forcément à l'aise. Un concert agréable dans l'ensemble, durant lequel les Vampire Weekend proposent gentiment leurs titres à un public un peu trop fermé et venu soutenir les deux têtes d'affiche. Entre deux averses, The Wombats s'installent et entament un set prometteur. Tous trois réunis devant le micro central, les anglais proposent des envolées lyriques assez intrigantes. Le public semble se réveiller et chante. Les guitares sont saturées, la telecaster bleue kitsch fleurie du chanteur crache des larsens maîtrisés pour le plaisir de nos oreilles et de nos yeux. Puis vient le tour d'une autre telecaster dont le chanteur vantera les mérites : "It's the same as Jonny Greenwood...". Un set entraînant, avec des titres comme Moving To New York et Let's Dance To Joy Division qui mettront complètement le feu au public.

Enfin, The Do débarque. La chanteuse marque toute son originalité dans un style vestimentaire quelque peu expérimental alors que son compagnon de scène se défoule sur une armada de claviers, xylophones et autres instruments, et que le batteur est entouré de clefs, casseroles et autre percussions toutes aussi originales. Olivia Bouyssou Merilahti, au timbre magnifique, nous emporte avec des titres comme Aha ou The Bridge Is Broken ainsi que le désormais classique On My Shoulders. Malgré cela, des lignes de basse et de chant bien trop répétitives rendent ce concert étourdissant, et c'est quelque peu déçu par le public peu attentif et réceptif que le groupe laisse sa place. Le matériel de Sigur Ros est alors installé sur la scène : un ensemble d'instruments au sommet de la technologie pour certains et très anciens pour d'autres, qui donne ce son et cette ambiance si particulière. Le vent se lève sur Arras au son de cette musique et de ce chant qui envoûtent, donnant une impression de fraîcheur. Le batteur est précis et carré sur des contre-temps chaotiques, tout semble couler de source à la manière d'un batteur jazz. Quelques sourires échangés, une mise en scène colorée et originale... de quoi ravir les yeux, et les oreilles avec des rythmes percutants pour se faire posséder. Un set parfait pour ce grand groupe Islandais. Leur réputation n'est plus à faire.

S'en suit le concert de Radiohead dans des conditions de festival avec une fosse plutôt agitée, mais néanmoins un vrai set avec deux rappels. Le concert débute sur 15 Steps marqué par la petite danse agitée de Thom, avant une setlist rêvée. On notera surtout A Wolf At The Door, Climbing Up The Walls ou Dollars And Cents, des titres rarement joués sur la tournée française. Le groupe est à l'aise et Jonny Greenwood jette de longs regards percutants vers le public... de quoi ravir les groupies qui hurlent son prénom.
Jonny et Thom, en duo, rigolent de leurs deux faux départs sur Faust Arp, puis Thom prends sa guitare pour un moment intime sur Exit Music (For A Film), seul face au public, qui en profite pour se faire entendre justement. Thom demande gentiment le silence : "Please shut up now !". Un extrait de The Eraser avec Cymbal Rush où Thom s'installe seul au piano. On notera malgré tout la voix fatiguée de Thom, même si le concert n'a jamais baissé en intensité et que le bonheur d'être présent ce soir est entièrement partagé.

La soirée se termine alors sur Street Spirit (Fade Out), un titre que, peu après dans les rues d'Arras, alors que le public se disperse, on entend encore raisonner à certains coins de rue...

Rachel

26 mai 2008

Ma playlist de Mai.

la_boom

1/ Sporto Kantes - Lee
Le son d'un vieux James Bond, l'action, la poursuite, la drague. Qui peut rester de marbre ?!

2/ Portishead - We carry on
Du dernier album de Portishead, une alarme prête à massacrer vos tympans, et la voix de Beth pour nous rassurer, c'est chaud, c'est froid, c'est perturbant, et puis ce riff plus qu'entêtant. Terrible titre.

3/ MotionCapt - Falcon Flight
Issu de la démo Out of time, Laurent et David au talent plus que prometteur, m'évadent.

4/ Fingathing - Walk in space
Qui dit vieux ne dit pas forcément has been... Il y a 4 ans déjà, ils étaient là, avec un son parfait, et une technique à faire palir les plus grands d'aujourd'hui.

5/ The White Stripes - Icky Thump
Tout le monde connaît les White Stripes, ou presque, mais ce titre, une tuerie, le riff, l'arrivée de la batterie, à vous mettre une patate d'enfer.

6/ Wax Tailor - We be
Le mix parfait, ce DJ est vraiment très ( trop ) bon. Des voix magnifiques, des instrus terribles, le tout parfaitement mixer par des doigts magiques.

7/ Sébastien Tellier - Divine
Non, j'assume complètement. WAP DOU WAP TI DAP DOU DOU.

8/ LCD Soundsystem - Get innocuous
Avant la pub pour GTA IV, Get Innocuous, c'est un titre terrible des LCD, encore. Parfait dans le lecteur mp3, pour marcher dans les rues en se prenant pour le roi du monde.

9/ Why ? - Waterfalls
Une douceur, ça s'écoute sous le velux quand il pleut, quand il fait gris, et qu'on a pas envie de sortir, et puis surtout ça ne se loupe pas. Les WHY ? font des tas de festivals cet été. Aucune excuse valable pour les louper donc.

10/ Editors - Bullets
En écoutant ce morceau que j'écoutais énormément quelques années auparavant, des souvenirs reviennent, les paroles comme si j'avais jamais cessé de la chanter, et les regards, les rires.
" You don't need this disease, you don't [...] If something has to change then it always does ! "

19 mai 2008

The Cinematic Orchestra - Ma fleur

mafleur

Si il devait y avoir un album spécial moment tendre, ce serait celui ci.

L'album commence sur To build a home, quelques douces notes sur un piano, une voix sortie des nuages, et puis une montée frissonante comme TCO sait si bien le faire. Les paroles un peu troublante, " and now it's time to leave and turn to dust ", mais si bien trouvées. De quoi nous tirer quelques larmes si le coeur nous en dit.

L'enchaînement rythmique est juste parfait, voilà qui arrive " Familiar Ground ", les rhodes, une jolie guitare panoramique, une batterie parfaite comme à l'habitude, et la voix de Fontella Bass, une déesse parmis les déesses. Les petits choeurs donnent une dimension à cette chanson plus familière justement, plus proche de nous. Un joli hymne populaire en quelque sorte.

Child Song débarque, avec cette voix entêtante, on se retrouve aussitôt dans une cave en plein Brooklyn. Un titre plutôt intéressant par ses variations et touchant pour sa douceur.

Pour Music Box on retrouve Lou Rhodes et Patrick Watson, et leurs voix enchantées, autour d'une guitare au son rock des années Simon & Garfunkel et de quelques sons électros tout aussi enchantés.

Prelude nous ramène à l'excellent Man with a movie camera, dans la même veine, et tout aussi ennivrant.

As the stars falls et ses sons dingues, ajoutés à une contrebasse parfaite, fait complètement disparaître dans un ailleurs lointain.

Into you prends l'air d'une interlude, une coupure au milieu de l'album, une petite pause.

Ma fleur, à l'ancienne mais si jolie. On se retrouve plutôt dans un vieux quartier parisien, l'air songeur.

Arrive le sublimissime Breathe, rien à ajouter, tout à écouter.

That Home qui renvoit au To build a home, et puis Time and space, pour nous perdre encore plus dans le temps et l'espace.

Ma fleur est un album certes quelque peu différent des Cinematic Orchestra, mais il reste un album doux et chaleureux, qui est complètement cohérent dans sa composition et qui le rends d'autant plus intéressant.

16 mai 2008

Une histoire à lire debout

Picture_37

Comme toute parisienne qui se respecte, je marchais d'un pas ferme et rapide en direction de la station RER Houilles / Carrières sur Seine, l'air songeur.
Un coup d'oeil à ma montre - tout va bien, je suis dans les temps - je réajuste mes cheveux - tout va mal, un sal épis - et puis mes pas se suivent sur le bitume.
Un joli soleil, peut être une jolie journée qui s'annonce.
Les maisons défilent devant mes yeux rougis de fatigue, et je bave ni plus ni moins devant ces foyers qui semblent si chaleureux ( peut être n'est ce qu'en surface ? )
Un jour peut être ?
Le chemin que j'emprunte m'épuise, une longue ligne droite qui pourrait sembler monotone mais qui est en réalité loin de l'être, si on a l'oeil à l'affût.
J'observe donc les jolies maisons qui me font imaginer des tas de choses à propos de mon avenir, je lie une maison à chaque passant que je trouve sur mon chemin, je rêvasse, je me tracasse, mes idées fusent et m'épuisent, oui, m'épuisent.
Et puis sur mon chemin, un obstacle, deux vieux cageots sur le trottoir étroit, comme si quelqu'un cherchait à tendre un piège ou obliger les gens à emprunter la route au lieu du trottoir. Deux vieux cageots à fruits et légumes remplis de vieux livres. Mon regard se fixe, je continue mon chemin, mes idées re-fusent/refusent, mon corps fait demi-tour.
Je ne peux m'empêcher de jeter un oeil, voire deux et prends le temps de fouiller, puis je m'arrête nette comme un chien sur qui on crie sauvagement. Ces cageots attendent ils quelqu'un ?
M'attendent ils moi ?
Et puis toujours dans mon monde animalier, je renifle mes mains, en me demandant depuis quand ces bouquins peuvent ils être là ? Et si un chien - JUSTEMENT - avait pisser dessus ?
Rassurée par l'odeur de cigarette de ma main droite, je continue ma foire fouille.
Un livre avec une couverture en bon état m'intrigue. " Et si on ne nous disait pas la vérité ".
Ca me semblait louche autour de livres d'érudits et de philosophes connus de trouver un livre au titre naïf que Morandini aurait pu écrire ( entre autres ).
Ce qui m'intriguait le plus c'était de ne pas y trouver d'auteur, alors je lu le résumé au dos du livre.
" Nous naissons tous de la même façon, du même endroit, du même plan de fabrication, et on nous répète des millions de fois d'écouter parler notre coeur et autres principes pour se construire.
Et si ce qu'on nous apprenait était loin de toute vérité. "
Un coup d'oeil à gauche, un autre à droite, ni une ni deux le livre était dans mon sac, et je souriais bêtement.

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